Ce graphique illustre la répartition des offres culturelles physiques et numériques dans les différentes régions françaises. Chaque barre représente les départements de la région, qui, mis bout à bout, forment le total des équipements culturels d’une région, répartis entre les infrastructures physiques (musées, théâtres, bibliothèques, etc.) et les offres numériques (archives en ligne, bibliothèques numériques, plateformes de streaming, etc.).
Paris : Un leader dans les offres numériques
Paris se distingue par une proportion élevée d’offres numériques, même si son nombre total d’équipements culturels physiques n’est pas le plus élevé. Cette dominance numérique peut s’expliquer par l’importance de la capitale française en matière de modernisation des infrastructures, ainsi que par la nécessité de rester à la pointe de la transformation digitale pour attirer touristes et habitants. L’accent mis sur l’inclusivité via le numérique (notamment pour les personnes avec des handicaps sensoriels) pourrait également expliquer cette priorité.
Nouvelle-Aquitaine et autres régions : Un focus sur les infrastructures physiques
Des régions comme la Nouvelle-Aquitaine, l’Auvergne-Rhône-Alpes, et l’Occitanie possèdent un nombre total d’équipements culturels physiques supérieur à celui de l’Île-de-France. Ce qui pourrait être lié à la géographie étendue de ces régions, nécessitant de maintenir des infrastructures culturelles locales pour compenser la distance et l’éloignement. Dans ces régions, l’accès à la culture se fait davantage à travers des équipements physiques, sans négliger le numérique, mais ce dernier est moins développé en comparaison.
Des freins aux offres numériques en dehors de l’Île-de-France ?
Dans les régions hors Île-de-France, la proportion d’offres numériques reste relativement faible. Cela peut être dû aux coûts élevés liés à la numérisation, ainsi qu’aux infrastructures anciennes qui nécessitent des rénovations importantes pour intégrer ces technologies. La priorité est souvent donnée à la préservation et l’amélioration des équipements physiques, surtout dans les régions où la population est dispersée et où l’accès local à la culture est essentiel.
Remarques
Paris excelle dans la transition numérique, même avec un nombre total d’équipements physiques moins élevé que certaines autres grandes régions.
Les régions comme la Nouvelle-Aquitaine et l’Auvergne-Rhône-Alpes préfèrent investir dans des infrastructures physiques pour assurer un accès culturel à une population plus dispersée.
La numérisation reste un défi pour de nombreuses régions en raison du coût et des besoins d’adaptation des infrastructures.
Justification
Ce graphique en barres empilées est un excellent choix pour visualiser ces données car il permet de comparer simultanément les offres culturelles physiques et numériques. En croisant ces deux dimensions, il devient clair si le numérique peut compenser un manque d’infrastructures physiques, ou si les régions continuent de privilégier les équipements traditionnels. Cette approche permet de voir les complémentarités entre les deux types d’offres et de mieux comprendre les stratégies régionales pour garantir l’accès à la culture à travers des canaux différents.
Nos jeux de données
Donnée géographique → communes → départements → régions